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Vers une société post-argent ?
Les cartes de la conscience et l'intelligence collective
De Centifolia à Centisophia

Il y a deux ans, je participai à l’élaboration d’un événement nommé Centifolia (programmé pour fin octobre 2011). Cet événement réunissait les acteurs de la parfumerie & cosmétique dans la ville de Grasse, connue comme la capitale mondiale du parfum.
Qu’avais-je à faire dans un tel événement, et pourquoi m’intéressais-je à cette filière de l’économie ?
Premièrement, mes partenaires de co-création et moi avions carte blanche pour designer l’événement de manière à en augmenter l’intelligence collective. Deuxièmement, la filière parfumerie & cosmétiques, que beaucoup considèrent comme superficielle et inutile, occupe en fait une place importante dans notre quotidien, tout comme dans l’économie en général. Des idées virales, ainsi que les actions nées de l’intelligence collective peuvent donc potentiellement inspirer et provoquer un effet levier, dans cette filière comme dans d’autres secteurs. Amusant ! Alors nous avons décidé de jouer.
 

Paillettes et rouge à lèvres ?

De nombreuses personnes, dont beaucoup se comptent parmi les créatifs cuturels et à la génération Y, se font une idée négative et réductrice des parfums et de la cosmétique, plutôt vus sous l’angle paillettes et rouge à lèvres. Idée fausse, cela s’entend. Les cosmétiques, pour ne citer qu’eux, vont du maquillage au dentifrice, de la crème solaire au shampoing en passant par le savon. Vous pouvez les définir comme tout produit qui entre en contact avec votre corps. Les cosmétiques ont toujours existé, et existeront toujours.
Important à savoir : les poids lourds de cette industrie ne se limitent pas aux parfums et aux cosmétiques. Allez voir du côté de P&G, Givaudan, Firmenich ou IFF… Ils jouent aussi dans le secteur des arômes et des fragrances. Concrètement, ils décident du goût et de l’odeur de certains produits alimentaires, de nos boisson et de nos détergents (euh, évitez de goûter le détergent SVP).
Voilà pour le paysage. Côté contexte, comme dans tant d’autres filières, on se trouve devant un constat alarmant :

  • Certains produits proviennent de l’extraction ou de l’exploitation de ressources naturelles aux quatre coins du monde. Dans de nombreux cas, cela affecte les écosystèmes ainsi que les populations locales (paysans, peuples indigènes…) qui, souvent, opèrent sous le contrôle de mafias locales. Le travail des enfants, des conditions de travail dégradantes et l’esclavage salarié représentent des situations courantes, de l’Inde à Haïti, de l’Australie à Madagascar.
  • Certains produits affectent la santé
  • Certains produits affectent l’environnement (emballages, produits chimiques…)
  • Certains produits reposent sur l’expérimentation animale

D’un point de vue plus systémique et global, l’humanité a construit son économie sur un système monétaire rare qu’on appelle l’argent. L’argent rare déclenche une chasse généralisée à… l’argent. Une telle activité nécessite de poser partout des « pièges à argent ». Beaucoup, sinon la plupart, des produits du marché ont pour seule et unique fonction de capter cet argent rare. On n’y trouve aucun projet humaniste, aucune valeur spirituelle, aucune fonction destinée à faire du bien, à améliorer la santé, même si lesdits produits revendiquent le fait de servir un besoin. Ainsi, dans la plupart des cas, l’usage de la manipulation, de la tentation et du mensonge pour créer le besoin relève d’une pratique commune et acceptée. Fi des conséquences systémiques ou des questions morales. Ce mécanisme implacable, induit par un système de monnaie rare, conduit aux sociétés consuméristes et aux économies fondées sur la consommation.
Les supermarchés et la pub télévisée nous offrent un bon champ d’observation. On y voit en direct l’application des principes de manipulation et de mensonge.
Entrez dans un supermarché, observez et demandez-vous combien de produits ont une vraie fonction humaniste, environnementale ou spirituelle ? Combien de produits provoquent un stimulus immédiat (plaisir) et combien déclenchent un bonheur authentique ? Vous conclurez probablement que l’humanité pourrait très bien se porter et voir ses besoins les plus élevés servis sans la plupart des produits étalés dans les rayons. Jetez aussi un coup d’œil sur le packaging… les messages, les couleurs flashy, les mots et images subliminaux, les emplacements choisis dans le magasin… Tout ceci s’adresse-t-il à votre Soi le plus élevé ou cela vient-il titiller votre cerveau reptilien ?
Voir la télé grand publicRegardez les pubs à la télé, et comptez le nombre de messages abrutissants et débilitants. Observez comment ils manipulent, comment ils déclenchent les instincts les plus basiques de la psyché humaine (faim, désir sexuel, etc), ou comment ils invoquent les valeurs spirituelles les plus élevées (liberté, réalisation de soi…). Cette dynamique, aujourd’hui de plus en plus nourrie de données issues du neuromarketing, institutionnalise une pratique sociétale du mensonge et de la manipulation. « Cette crème vous rajeunira de 20 ans« , « ce dentifrice vous donnera un sourire hollywoodien« , « cette lessive va rendre les femmes plus heureuses« ,  « ce shampooing fera de vous une star« , etc.
Blâmer et censurer les grandes marques, ou faire de l’activisme social à leur encontre ne permet en rien de s’extraire du système global que je viens de brosser. Seule une réponse globale, distribuée, systémique, innovatrice peut le transcender. Au lieu de devenir des joueurs toujours plus redoutables à l’intérieur des règles du jeu actuel, pourquoi ne changerions-nous pas les règles elles-mêmes et ne jouerions-nous pas une partie beaucoup plus amusante ?
Ainsi, la façon dont nous considérons la santé et le bien-être peut évoluer. La façon dont nous définissons la richesse peut évoluer. La façon dont nous échangeons les uns avec les autres peut évoluer. La façon dont nous créons des écosystèmes économiques et des monnaies peut évoluer. L’entrepreneuriat peut évoluer. La transparence de l’information peut évoluer. La partie toute entière peut évoluer. Il suffit juste qu’une poignée de visionnaires décide de jouer sur un autre terrain, et de montrer qu’ils s’y amusent beaucoup plus.
 

Que se passa-t-il donc à Centifolia 2011 ?

Revenons maintenant à Centifolia 2011… L’événement a spiralé autour de l’idée du « Produit parfait ». Un produit parfait incarne et manifeste le Beau, le Bon, le Vrai, ce que nous appelons les valeurs primaires universelles (comme les couleurs primaires). Ainsi cette conférence que j’ai donnée (ci-dessous). En résumé, elle dit qu’à partir de ce système universel de valeurs nommées « Beau, Bon, Vrai », nous pouvons élaborer de nouveaux business, alléchants, généreux, innovants, durables, qui soutiennent l’émergence des marchés conscients.

 
Et si l’envie vous prend d’explorer un peu plus, vous pouvez visionner cette conférence intitulée « Our Species Evolves, and You? » Je l’ai donnée durant l’ouverture de Centifolia. Elle passe en revue quelques-unes des tendances vers lesquelles évolue notre société: Où vont les marchés ? Pourquoi deviennent-ils conscients ? Que devrait savoir n’importe quel CEO aujourd’hui (qu’environ 100% d’entre-eux ne soupçonne même pas) ? Quelles opportunités se présentent devant nos yeux ?

 
 

Centifolia 2013 : « La richesse d’un produit »

Du mercredi 23 octobre 18h00 au vendredi 25 octobre 14h00
Beaucoup de congrès, de fêtes, de shows, de conférences et de convention au sujet de la parfumerie & cosmétique ont lieu durant l’année un peu partout dans le monde. Centifolia 2013 ne ressemblera à AUCUN de ces événements. Au contraire. Aussi devrais-je le dire clairement ici : les gens qui veulent faire du business as usual n’ont aucun intérêt à participer à Centifolia.
Fleur CentifoliaLe thème de cette année ?  La Richesse d’un produit.
Voici le site officiel.

Quoi ?

Quelle richesse un produit peut-il créer, provoquer, attirer ? Dans ce contexte, nous utilisons le mot richesse dans son sens le plus vaste et le plus profond. Richesse pour création de valeur, bénéfices, plaisir, santé, environnement, société, entrepreneuriat, joie, relations, confiance, reliance, valeurs universelles… En trois mots: Beau, Bon, Vrai. Nous appelons cela la richesse intégrale.
Sur le plan sociétal, pouvons-nous imaginer des produits qui ne produisent pas des gagnants d’un côté et des perdants de l’autre ? En général le côté « perdants » inclut l’environnement, les populations indigènes, ainsi que la société dans son ensemble (aliénation, consumérisme…). Vendeurs et acheteurs (pas toujours) composent le côté « gagnants ». En fait, pas tout à fait vrai pour les gagnants, car dans une perspective systémique, tout le monde perd. Cela dépend juste de l’échelle de temps sur laquelle on se situe. Seuls des marchés conscients peuvent attirer et soutenir ces entreprises sans perdants. Bonne nouvelle : partout les marchés conscients grandissent, en majeure partie via Internet. Nous ferons une démonstration claire de cette évolution durant l’événement.
On peut alors poser les questions suivantes :

  • Quel type d’organisation faut-il pour entrer dans l’écosystème des marchés conscients ?
  • Comment crée-t-on une entreprise sans perdants ?
  • On démarre comment à partir d’ici ?
  • Que peuvent faire les entreprises conventionnelles pour évoluer ?

Nous poserons ces questions au moyen de conférences et d’espaces interactifs.

Qui ?

Nous inviterons des conférenciers qui évoluent à tous les niveaux de la chaîne de création de valeur. De la R&D aux producteurs indigènes, des acheteurs aux recycleurs, du marketing & ventes au client final, des PDG aux « nez » (enfin, pas seulement le nez, mais également la personne qui suit derrière)… Plus large encore : nous voulons écouter les voix de la société et de l’environnement. Les deux ont des idées étonnantes et une vraie proposition de valeur pour les marchés de demain.
Ce tissu d’expériences aidera chacun à acquérir une compréhension holistique de l’écosystème humain de la filière. Et quand un écosystème devient conscient, d’incroyables potentialités commencent à se manifester.

Comment ?

Sur le plan méthodologique, nous allons créer différents espaces qui attisent l’intelligence collective, la créativité, la conscience, l’envie d’entreprendre. Cela inclut :

  • Des conférences type TED : courtes, innovantes, avec des « Ninja speakers » super-préparés (vous pouvez jeter un coup d’œil sur les conférences Centifolia 2011 pour avoir une idée)
  • Des World Cafés : une des façons les plus efficaces pour se rencontrer tout en développant l’intelligence collective dans la salle
  • Des cercles : pour construire un sens du collectif et voir ce qui veut en émerger
  • Des moments informels : afin de donner de l’espace à l’inattendu et l’invisible
  • Des repas délicieux : pour célébrer et apprécier la présence des uns et des autres, autour d’une nourriture bio (évidemment)
  • Des espaces en ligne : afin d’inviter l’intelligence collective globale et nous connecter au monde
  • Médias : pour filmer, interviewer, collecter expériences et idées
  • Facilitation graphique et dessins humoristiques : parce que personne ne peut sérieusement créer et innover sans eux
  • Art, musique, humour : pour éviter que notre cerveau droit finisse en raisin sec

Nos plus belles attentes ? Que les participants quittent Centifolia avec des idées lumineuses, des concepts innovants, de nouveaux contacts, une vision ouverte et excitante de futurs possibles, un sens concret et joyeux de businesses sans perdants.
Centisophia se présente alors comme l’étape suivante évidente.
 

Centisophia, l’étape suivante des pionniers !

Vendredi 24 octobre après-midi – samedi 25 octobre fin de soirée
Centifolia, on parle. Centisophia, on fait.
Centisophia réunira les personnes qui veulent avancer, les gens qui veulent s’investir concrètement sur des projets innovants qui incarnent les visions partagées les jours d’avant. Des gens mus par un allant pionnier.
Harry Atwood in Wright Brothers Airplaine
Ces pionniers souhaitent opérer via les prochaines formes d’intelligence collective (que nous nommons intelligence collective holomidale) qui possèdent une capacité bien plus développée pour l’innovation, l’apprentissage, les prises de décision, la résilience, l’anticipation, et l’action guidée par la sagesse. Les participants ressentent une irrésistible attirance pour les business models intégraux et les marchés conscients. Ils viennent partager leur expérience et dévoiler des projets concrets et visionnaires, présents ou futurs.
Si Centifolia a ouvert ses portes à tous, en revanche Centisophia demandera aux candidats de postuler pour leur participation. Nous souhaitons des gens motivés et nous assurer que chacun a une bonne compréhension des objectifs de l’événement. Le statut social des candidats (PDG ou humble entrepreneur) ne joue aucun rôle, seules comptent la motivation et l’ouverture d’esprit.
En ce qui concerne le design de nos espaces d’interaction, nous continuerons suivant la même dynamique que Centifolia, mais de manière plus avancée. Nos espaces deviendront super-interactifs. Nous engagerons de nouvelles façons de nous connecter les uns aux autres de manière à stimuler notre créativité.
Les résultats ? Cela dépend 100% des participants. Pour en connaître un certain nombre personnellement, je peux dire à quel point la motivation les anime, et le niveau d’expérience senior qu’ils ont. Certains ont eu des rôles de PDG de grandes entreprises dans l’ancienne économie, aujourd’hui ils ont décidé de jouer dans la nouvelle économie, comme des adolescents excités. Ca me plaît !
Si je devais décrire Centisophia en quelques mots clés ? Hors des sentiers battus, provoquant, inspirant, mémorable, pionnier, unique en son genre, business not as usual, intelligence collective, marchés conscients, richesse intégrale, prochaines opportunités…
Ecrivez-moi si vous voulez jouer !

 
New design to save water
 

jf

There are 6 comments on this post
  1. avril 20, 2013, 11:11

    Merci Jean-François pour toutes ces réflexions.
    Je me sens plus intelligent (collectivement)!
    Puisque tu m’as mis au parfum pour 2013, j’espère encore être en odeur de sainteté pour y participer. Je ne manque ni de « folia » ni de « sophia », même si ma philosophie est plutôt « de comptoir »…
    Et Grasse à toi, je suis chaque jour comme un nouveau-nez.
    C’est tout pour aujourd’hui.
    Je pars fumer dehors.
    Bises.

  2. septembre 03, 2013, 3:33

    […] Centifolia 2013, “La richesse d’un produit”, s’articule autour de l’innovation radicale. Rien de plus normal que les gens de la filière parfumerie-cosmétique posent des questions issues de leur paradigme, qui attendent des réponses retombant dans leur paradigme. Aussi ai-je tenté de répondre à une liste de questions corporate que m’ont envoyé des dirigeants. Quelque part, je tente de répondre depuis les nouveaux paradigmes. Un exercice un peu périlleux qui impose beaucoup de raccourcis si l’on veut des réponses courtes. […]

  3. juin 15, 2016, 12:29

    […] Centifolia 2013, “The Riches of a Product”, focuses on radical innovation. It feels quite normal that people from this sector ask questions sourced from their paradigm, and wait for responses intended to match this same paradigm. Hence my attempt to address a list of corporate questions sent by some leaders, and to answer from the new paradigm. A somehow perilous exercise that creates lots of shortcuts if we want to stick to short answers. […]

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