Vivre la mort à chaque instant ouvre à la pleine réalisation de l’acte de vie. L’être se rencontre dans le ici et maintenant, dépouillé des pensées, des attentes, des projections cinématographiques que le mental déploie en filigrane devant le regard. Quand j’entre dans la mort, je deviens mon être empli par la finalité créative de lui-même, gorgé de joie et de célébration. En conteur de réalités sans cesse créées, en œuvre de lui-même, l’être accompli fait acte d’univers.
La course à l’avoir trahit toujours un manque d’être. On veut puiser à l’extérieur de soi la portion d’être qui manque, comme si elle se trouvait quelque part, ailleurs, dans la matière. On a oublié que l’être jaillit de l’intérieur de lui-même, fruit de sa propre décision, impulsion de sa propre impulsion. Pour l’être rencontré à lui-même, l’avoir disparaît. Les formes matérielles que l’être attire et manifeste se parent alors d’une nouvelle étoffe : elles habillent le jeu créatif du Soi. Jeu dont les ingrédients — qu’on appelle “richesses” — fleurissent comme par magie.
On disait providence dans le passé, sérendipité aujourd’hui.
L'être accompli fait acte d'univers
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Je me réveille et me couche devant l’oeuvre “Hymne à la Joie” de Viviane Josée
La JOIE est la VIE !!
Merci et A Bientôt
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