J’ai commencé ma retraite en écriture par le plus pressant : refaire complètement mon site perso. D’un blog classique, il passe à un espace du soi digital, ou comment exister harmonieusement en ligne. A travers mon propre cas, j’ai plaisir à visiter cette question du soi digital en général. Quelle démarche faut-il engager pour se construire et exister harmonieusement en ligne ? Cela va bien au-delà du personal branding, ce dernier focalisant plus, à mon sens, sur les aspects extérieurs de la communication. Sans exclure cette partie « branding » (dont je n’aime pas trop le terme), je préfère vraiment explorer la question de savoir comment manifester l’être en ligne, dans sa complétude, en intégrant les similitudes et différences avec le monde physique.
Cet exercice me permet également de voir comment la forme et le fond se parlent mutuellement. On ne met pas les mêmes contenus, on ne s’exprime pas de la même manière suivant qu’on a choisi tel ou tel format ! L’infinie souplesse du monde digital apparaît vraiment comme une magie qu’il faut apprendre et bien maîtriser.
La structure d’abord
J’ai donc commencé par la structure du site. A l’heure des grands écrans, je voulais un site aéré, zen, avec des polices lisibles, simples et grandes, et un parfait équilibre images/textes. Equilibre que je recherche également durant mes conférences, de façon à bien combiner cerveaux gauche et droite.
Je souhaitais que la page d’accueil permette de scanner la plupart du contenu d’un coup d’œil, ce qui explique également l’équilibre texte / photos. Selon nos filtres personnels, notre regard accrochera tel ou tel titre, ou telle ou telle image. Il faut offrir la place aux deux. Quant aux articles, je les veux bien aérés, avec là encore toute la place voulue pour de belles mises en page. Le style ViewPort offre toutes ces possibilités quant à sa structure. Il nécessite quelques retouches dans le css pour pouvoir installer le slider et réorganiser les colonnes. Style dont le code, très bien écrit, a aussi l’avantage de se montrer « responsive » (s’adapte normalement sur tous les formats d’écran).
J’ai également installé un grand slider, que vous voyez en page d’accueil et dans certains articles. Il permet de mettre en avant ce qu’il y a de plus vivant en moi sur le moment. Il s’agit d’un outil à double tranchant, car si on ne lui donne pas vie, il peut donner l’impression que plus rien ne se passe. Le slider permet également de mettre en avant des contenus créés il y a plus longtemps, donc plus bas dans la pile d’articles, alors qu’ils restent toujours d’actualité. Le slider court-circuite la trame temporelle classique du média. Et puis je trouve très amusant de construire ces diapos vivantes, ça m’invite à exprimer ce qu’il y a d’essentiel en quelques mots et images. Pour ce faire, j’utilise l’incroyable outil Revolution Slider. Absolument bluffant, configurable à l’infini, avec en plus le créateur qui répond directement aux mails.
Tout ceci j’ai pu le réaliser grâce à l’aide technique et aux conseils avisés de mes amis de metabolism.fr. Nicolas et Jérôme allient efficacité, connaissance parfaite du sujet, pragmatisme, et une vraie vision d’avenir. Que du bonheur !
Les médias sociaux ensuite
Je passe relativement peu de temps sur les médias sociaux. Non parce que je ne leur vois pas d’utilité, bien au contraire ! Il se trouve tout simplement que, dans l’écosystème de l’intelligence collective, je ne fais pas partie de la catégorie des animaux sociaux. Plutôt celle des explorateurs un peu cinglés qui disparaissent parfois longtemps avant de revenir partager leurs découvertes. Je n’utilise Facebook que parcimonieusement. Trop chronophage, ça part dans tous les sens, avec beaucoup trop de bruit. Je lui préfère grandement twitter, outil que j’adore, même si je n’en fais qu’une utilisation d’amateur comparé à d’autres. J’aime égalment Pinterest, que je viens de commencer.
Voilà donc un trait de personnalité qu’il faut intégrer dans le site. Là où certains animaux sociaux font de leur site un espace parfait de dialogue et d’interaction, je préfère rester minimaliste. J’ai donc choisi de donner une belle visibilité des outils sociaux pour ceux qui veulent les utiliser en me rendant visite. Pour ce faire, j’ai choisi Flare, qui offre à la fois un beau graphisme, et qui sait intelligemment se glisser là où il faut quand il faut.
Le graphisme enfin
A l’heure où j’écris cet article, le graphisme reste à imaginer. Autant j’aime la structure apportée par le template Viewport, autant je n’en apprécie pas le look. Trop noir, trop dur, trop anguleux. Il ne me correspond pas. Je recherche un style zen, dépouillé, qui allie à la fois une certaine douceur sans sacrifier à la rigueur, qui donne de la respiration à un contenu parfois dense et complexe. Un graphisme qui marie à la fois le masculin et le féminin, l’angle et le rond, le texte et l’image, le raisonnement et l’intuition, le rigoureux et la nuance, la science et l’art, l’épée qui tranche et le cœur qui embrasse.
Facile non ?
Je souhaite aussi trouver un logo. A priori je pars sur « noubel.fr » et « noubel.com », ce qui conjgue une signature et une adresse. Mais je n’ai rien d’arrêté. Mon amie Viviane-José Restieau m’a un jour produit d’un trait de main magique, le très beau logo « JFN » tel que sur l’image. Une autre possibilité donc…
Là, j’espère rencontrer la bonne personne, celle qui aura envie de m’offrir un peu de son temps et beaucoup de ses talents. J’espère aussi pouvoir lui offrir la même chose.
L’économie du don possède sa dynamique propre, qui ne relève pas celle de l’échange, même si souvent il y a réciprocité. On donne sans savoir ce qui va revenir, tout en sachant que quelque chose reviendra forcément. Maintenant ? Plus tard ? En réciprocité ? D’ailleurs ? En général on ne le découvre pas immédiatement. On donne ou on reçoit, il faut ensuite laisser passer un peu de temps avant de comprendre comment la chambre d’écho cosmique a fonctionné.
Je sais combien la crise économique plonge tant de gens dans la sous-monétarisation, donc dans le manque de richesses matérielles. Ma demande peut laisser penser qu’il s’agit encore d’un travail « gratuit ». L’économie du don nous fait sortir de cette dualité payant/gratuit. Elle doit toujours fonctionner à « somme positive », je veux dire par là que le bilan, en richesses intégrales, doit s’avérer positif pour tout le monde.
Contactez-moi si vous avez envie !
Qui veut rendre beau mon site? http://t.co/W9eoZ1KiQD